A propos de l’ « Aide psychologique »
C’est à cause d’une angoisse, un insupportable à vivre, un xième échec incompréhensible, une hyperactivité incontrôlable, un mal-être paralysant ou … , ... que l’on pousse finalement la porte d’un psy, souvent après une longue période à se battre seul contre soi-même.
Aide psychologique d’orientation psychanalytique ? Qu’est-ce donc ??
Ce n'est pas ...
rencontrer un thérapeute qui ne répond que "hum hum..." et qui laisse le patient se décarcasser seul, sans mot dire.
"s'en prendre pour 5 à 10 ans de thérapie minimum"!
aller chercher de bons conseils "moi, je ferais cela"
attendre que le thérapeute vous remette sur le bon chemin
Ce serait plutôt ceci…
Rencontrer quelqu’un qui écoute le patient, qui prend en compte les dires de ce dernier exprimant sa souffrance, son angoisse ; qui n’ignore pas les difficultés à s’ exprimer, le silence sur ce qui ne peut se dire.
A travers les paroles entendues, le thérapeute repère avec le patient ce qui se répète inlassablement pour ce dernier, ce qui se fige dans un fonctionnement devenu insupportable, ce qui malgré lui oriente ses choix.
Un pas hors de la répétition, un léger déplacement se produisent .
Le patient prend sa part de « responsabilité » à investir cette place libérée par la parole, place pour du nouveau.
Il s’y greffe un allègement de la souffrance, de l’angoisse.
Le travail psychanalytique prend en compte l’Inconscient, cette part inconnue de nous-mêmes, qui nous échappe en même temps qu’elle nous détermine.
L’accueil du « particulier » de chacun et le faire avec ce « particulier » prévaut dans le travail psychanalytique. Il ne s’agit nullement de rentrer dans un moule, d’imiter un modèle .
Une même problématique n’entraine pas une même solution pour tout le monde !
Le nombre de séances n’est pas programmé, le temps du travail dépend de ce que le patient décide de faire avec « ses trouvailles », son mieux-être.
Il est important de préciser que le thérapeute qui consulte en psychanalyse, doit avoir fait un travail sur lui-même avec un autre thérapeute psychanalyste. Il y aura travaillé ses propres « clocheries », ses propres difficultés .
De plus, une formation continue de lecture et de supervision est requise pour mener avec justesse les rencontres avec les patients.